Comment reconnaitre un arrêt cardiaque ?

Plusieurs signes permettent de reconnaître l’arrêt cardiaque :
- La victime est inconsciente, tombe évanouie ;
- Ne réagit pas quand on la stimule ou qu’on lui parle ;
- Ne respire pas ou pas bien (à grand-peine et comme pour tenter de compenser une soudaine insuffisance respiratoire).
Certaines fois, en cas d’infarctus du myocarde, des signes avant-coureurs permettent de repérer un potentiel arrêt cardiaque. En ce cas, le sujet peut présenter, dans les heures ou jours avant l’arrêt, une douleur intense et de longue durée dans le thorax qui peut atteindre les bras, ainsi qu’une sensation d’oppression, de serrement voire d’écrasement. En plus de l’infarctus, des palpitations ou un malaise général peuvent précéder un arrêt cardiaque - mais il peut aussi survenir brutalement.
Dans de nombreux cas d'arrêt cardiaque, le cœur bat toujours, mais le rythme des battements est si anormal que la contraction du cœur ne fonctionne pas et que le cœur ne peut plus remplir sa fonction de pompage: il s'agit d’une fibrillation. Le DAE peut être utilisé pour analyser le rythme cardiaque de la victime et administrer le choc nécessaire pour rétablir un rythme normal des battements du cœur (sinusal). Si la réanimation cardio-pulmonaire et la défibrillation sont effectuées dans les premières minutes suivant l'arrêt cardiaque, les chances de survie augmentent grandement.